Manon

lhommeloiret Par Le 16/12/2014

Dans La petite histoire des toiles

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Manon

Ma 84 ème toile en lin de 120x60 le 07-2014

Toute la partie rocheuse à été faite entièrement au couteau, le reste au pinceau.

Vous découvrez sur cette toile la source « Manon ».

De cette histoire est née une légende.

Le jour ou Manon découvrit la source qui avait causé la mort de son père elle rentra dans une colère monstre.

Pour immortaliser cette histoire elle sculpta et peint jour et nuit a même la roche.

Elle prit C pinceaux pour reproduire son père avec son âne Jean Cadoret dit « Jean de Florette ».

 

De chaque côté de la grotte les deux protagonistes qui ont causé la mort de son père Ugolin Soubeyran dit « Galinette » et César Soubeyran dit « Le Papet » elle fit de  même, mais du s’éclairer à la lueur d’une lanterne, la flamme de la bougie oscillant avec les courants d’air de la grotte et l’humidité lui rendaient la tâche plus difficile, la peinture ayant du mal à sécher.

 

 Son visage (celui de Manon) qui surveille l’entrée de la source et qui jette un sort à celui qui tenterait de la boucher en le changeant en eau fût le plus long puisque sculpté dans la roche.

 

A certain moment de la journée si vous passez par là vous pourrez peut-être voir dans les filets d’eau, l’eau prendre forme humaine, et si vous avez encore votre âme d’enfant et un cœur pur a votre grande surprise cette forme humaine prendra vie sous vos yeux ébaillis.

Voici l’histoire de Manon des sources

Au milieu des années 1920 dans un petit village de Provence perdu dans la garrigue, Les Bastides Blanches, Ugolin a un rêve : gagner de l'argent en cultivant des œillets. Son oncle, César Soubeyran, dit « le Papet », est un vieux célibataire prêt à tout pour que son neveu réussisse et se marie, pour que se transmette son nom, dont il est l'unique héritier. Mais pour que ces projets aboutissent, il faut pouvoir disposer d'une source, un bien extrêmement précieux. La ferme des Romarins conviendrait parfaitement.

 

Le Papet propose alors à Piquebouffigue, le propriétaire de la ferme, de la lui racheter. Mais la discussion tourne mal et Piquebouffigue, projeté à terre par le Papet, meurt en heurtant une pierre avec sa tête. La ferme semble dès lors disponible, mais l'héritier de la ferme arrive un jour avec sa femme et sa fille pour s'en occuper. Il s'appelle Jean Cadoret, il est bossu, et vient de la ville. C'est le fils d'une ancienne habitante des Bastides, Florette, qu'a bien connu le Papet, avant qu'elle ne parte épouser Cadoret, le forgeron du village voisin. Idéaliste, il a pour ambition de mener la vie d'un paysan prospère et proche de la nature. Le Papet pousse Ugolin à cultiver l'amitié du nouveau venu pour mieux le faire échouer et manœuvre pour que le village ne révèle pas à Jean de Florette l'existence d'une source sur ses terres.

 

Après quelques temps d'inquiétude, Jean de Florette ne s'en sortant pas si mal dans sa nouvelle vie, la sécheresse et les manigances des deux Soubeyran viennent à bout du bossu qui meurt en manipulant de la dynamite. Ayant prêté de l'argent à Jean de Florette, le Papet et Ugolin deviennent propriétaires des Romarins, et n'attendant même pas que la veuve et la fille de Jean de Florette partent, débouchent la source.

 

Ugolin prospère sur la terre de Jean de Florette, les Romarins, acquise par son Papet et lui grâce à des manœuvres immorales. Manon, la fille de Jean de Florette, est devenue bergère et vit dans les collines, évitant les contacts avec les villageois. Le Papet, vieillissant, somme son neveu de se marier et d'avoir des enfants. Ugolin, qui a aperçu Manon se baignant nue, en est tombé amoureux. Mais Manon, connaissant le rôle criminel joué par Ugolin dans l'échec et la mort de son père, le repousse, d'autant plus qu'elle s'éprend de Bernard Olivier, le jeune instituteur du village. Elle surprend une conversation entre deux villageois et comprend que tous savaient qu'il y avait une source aux Romarins. Avide de vengeance, elle découvre par hasard le petit lac souterrain d'où provient la source qui alimente le village, et la bouche.

 

La panique se répand dans le village et lors d'un sermon, le curé fait comprendre qu'il sait (sans doute grâce à une confession) que les villageois ont porté préjudice au défunt Jean de Florette. L'instituteur, invitant les villageois à un pot pour son anniversaire, a invité aussi Manon. Le village ne parle que du sermon du curé et on commence à accuser Ugolin et le Papet qui se défendent malgré les révélations de Manon. Un témoin inattendu, Eliacin, l'idiot du village au tempérament agressif, se présente et confirme les dires de Manon. Ugolin, désespéré, propose de racheter ses fautes en offrant tous ses biens à Manon si elle l'épouse. Elle le rejette et il comprend qu'elle aime l'instituteur. Ugolin se suicide par pendaison, laissant le Papet esseulé.

 

Manon et l'instituteur se marient. Une vieille femme aveugle, Delphine rend visite au Papet et lui révèle qu'il est le père de Jean de Florette, ce que le Papet ignorait du fait d'une lettre égarée par l'armée lors qu'il faisait son service militaire en Afrique. Rongé de remords, le Papet, sentant sa fin proche, écrit à Manon, lui expliquant toute l'histoire et lui léguant tout ce qu'il possède. Le Papet meurt la nuit suivante.

 

 

 

 

 

 
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